Cabinet de Psychosomatique Corinne Vera
L'esprit & le corps, approche intégrative
 

Psychothérapies - Psychosomatique analytique  - Médiation corporelle - Avignon Bollène - Ligne

Stress et maladie - cabinet de psychosomatique relationnelle à Avignon Bollène (84) et Ligne

Les maladies psychosomatiques 

Une maladie psychosomatique est un trouble lésionnel physique dont le point de départ est un facteur psychologique. Il est parfois possible que la personne n'ait pas conscience du facteur psychologique expliquant la maladie psychosomatique.

Il peut s'agir de troubles anxieux (asthme, maladies cardiovasculaires, troubles de l'estomac).

Les symptômes conversifs en psychosomatique

La conversion est un mécanisme défensif associé à la névrose hystérique.

L'investissement libidinal d'une représentation refoulée entraine un symptôme de type somatique. Le refoulement est l'opération psychique par laquelle l'inconscient repousse à distance du conscient des représentations inconciliables avec le Moi, sa satisfaction pouvant engendrer un déplaisir par ailleurs. L'inacceptable est refoulé dans l'inconscient. « Les rejetons du refoulé » pourront se retrouver à travers les rêves, les lapsus, les actes manqués, etc. Le refoulement exprime bien le principe de la coupure des éléments perceptifs et sensoriels dans l’expérience traumatique avec le Moi clivé, retiré d’une partie de lui-même. On parlera de retour du refoulé pour en cas de retour à la concience de la partie clivée, lorsqu'elle cherche à refaire surface dans un principe dynamique et économique cherchant à réguler le psychisme et de stress post traumatique lorsqu'il s'agit d'un traumatisme et d'un Moi débordé.

Il s'agit d'un concept majeur de la psychanalyse. 

La représentation est refoulée mais l'angoisse (l'affect) en convertie dans le corps en symptômes physiques n'ayant pas de support organique. Le symptôme est bien réel. La pulsion est déliée de la représentation.

Il est fréquent que la conversion vienne troubler la coordination ou l'équilibre, engendre une paralysie musculaire,  des crises convulsives, une sensation de boule dans la gorge, des troubles neurologiques fonctionnels (et non lésionnels) altérant la fonction motrice ou sensorielle, tels des paralysies ou dystonies, des symptômes sensoriels -baisse de la sensibilité de la vue ou de l'audition- , une perte de la voix (dysphonie / aphonie).

L'hystérie d'angoisse (phobique) est quand à elle un déplacemement de l'angoisse vers un objet extérieur.

Le stress peut-il provoquer des maladies ? Le lien n'est pas prouvé directement mais nous ne pouvons pas exclure l'impact du stress sur les maladies. 

Le stress a une influence directe agravante sur le corps

En situation de stress le cerveau envoie un message à l'hypothalamus. Pour affronter le danger le système limbique libère de l'adrénaline, laquelle provoque des spasmes, une augmentation du rythme cardiaque, du glocose, et du CRH est sécrété par l'hypothalamus lequel libère à son tour du cortisol qui inhibe certaines fonctions dont le système immunitaire et rétablit à son tour le taux de CRH.

Le stress, s'il est chronique, génère une boucle sans fin où la libération de cortisol sera produite de façon excessive. C'est là la question de la limite à la résilience dont la prise des benzodiazépines. 

 

Certains comportements et habitudes sont des facteurs agravants de maladies graves : consommation excessive d'alcool, de tabac, mauvaises habitudes alimentaires (suralimentation par exemple), manque d'activité physique, etc. 

 

Certains évènement de vie impactent aussi lourdement le psychisme : un deuil, une séparation, un licenciement, du harcèlement etc. 

En psychothérapie, faire le lien avec des évènements de vie concomitants permet de revenir sur le ou les déclancheurs émotionnels.

 

Réagir face à une maladie

Le stress peut éclancher des maladies et la maladie peut elle même entrainer un stress, de l'angoisse ainsi qu'un stress post traumatique ou décompensation. Chacun réagit de façon différente, d'autres ne voudront pas en parler, ne pas voir ni entendre. Les mécanismes défensifs sont puissants face à la maladie mais l'émotion toujours là, quelque part.

Comment annoncer à une personne qu'elle est gravement malade? Même s'il n'y a pas de façon idéale dans l'annonce de la maladie, la violence des mots et le manque de recul pour y faire face déclanche bien trop souvent de l'angoisse qui se rajoute. Il en est de même pour le temps d'attente des résultats d'analyse, le temps est déculplé et les repères spaciaux impactés.

Dans le stress post traumatique, il est fréquent de travailler sur les annonces des résultats et ce long couloir de la mort. C'est le cas pour les personnes malades mais pour celles aussi qui n'auront rien dans les analyses mais qui continueront de penser qu'elle pourront être malade, le psychisme s'y étant préparé et par effet de dissociation traumatique, jamais sorti. 

 

La maladie concerne aussi l' entourage de la personne malade, entourage proche et moins proche. Un professeur malade peut impacter un enfant tout comme l'annonce d'un collègue de travail. Souvent, l'émotion est gardée sans qu'elle soit exprimée par des mots et le corps devient le réceptacle des émotions de ceux qui l'accompagne. L'entourage accompagne et s'oublie, une façon de ne pas craquer en soi dommageable sans excutoire. D'autres iront jusqu'à un accompagement de fin de vie notament pour ceux ayant un parent ou conjoint dans un EPADH. Il y a aussi les parents qui restent auprès de leurs enfants malades qu'il est ncécessaire d'accompagner aussi.

 

Stress et troubles digestifs et gastro-intestinaux, colopathie fonctionnelle ou intestin irritable, ulcère à l’estomac 

Troubles du sommeil

Troubles respiratoires  : asthme, sensation d’étouffement

Troubles cardiaques : tachycardie, hypertension artérielle ou infarctus

Troubles neurologiques : migraines, paralysies, névralgies, épilepsie

Maladies inflammatoires et auto-immunes : polyarthrite rhumatoide, fibromyalgie

Maladies de peau : eczéma, psoriasis, verrues, pelades, chutes de cheveux, herpès, transpiration excessive, lcouperose, dartres, aphtes

Troubles sexuels : perte de la libido, troubles de l’érection, sècheresse vaginale

Troubles urinaires : vessie irritable, mictions fréquentes et douloureuses, ou difficultés à uriner

Maladies infectieuses : herpès, zona

Troubles ORL : vertiges, surdité, bourdonnements

Douleurs, paralysies, crampes, spasmes, crises convulsives, lombalgies

Maladies cardio-vasculaires

Les enfants aussi ! Les coliques, le dérèglement du sommeil, les vomissements, l'asthme ou les retards de croissance sont fréquents en psychosomatique

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